Comptoir des Galeries

All 4 people in our party got food poisoned on March 16 2016. We came for dinner and ordered some starters and 4 different mains (steak, salmon tartar and 2 different meals with white fish). Steak had to be re-​done as my friend kept asking for a well-​done and the unfortunate steak kept coming back soaked in blood. She eventually gave up and just switched to munching on fries. My fish was a bit suspicious, it tasted as if not cooked till the end /​a bit raw, but waiter assured me it was just a type of fish. I gave everyone a piece to try and they confirmed my doubts (so maybe the fish was faulty or maybe something was happening in the kitchen).
I do have to say the waiters and staff were very friendly and helpful. They even took out the steak from the bill. However, the night was busy at the restaurant and we waited for our meals for at least 45 min.
Little did we know, about an hour after the dinner, all 4 of us independently felt sick — so you can imagine continuation of our nights…
That said, the place has a lovely ambience, amazing location, elegant design, friendly staff, interesting menu. But they really need to fix quality — and do it very soon.

Cela faisait longtemps que j’avais envie de tester ce restaurant avec une jolie devanture dans le magnifique cadre des galeries du roi… C’est chose faite ! Je n’ai absolument pas été déçu. La déco est épurée. Le service est agréable et efficace. Mon riz de veau était délicieux. Que dire de plus.

Everything was very good, but everything was also way too expensive for the quality.
We had € 13 cheese croquettes as appetizers — good, but definitely overpriced. Then, we had an excellent € 24 pork and butternut dish (only reproach: the butternut mash was very very flavorful, and erased a bit the taste of the pork) and a less good € 31 capon dish (same here: too much foie gras in the sauce, couldn’t find the capon!). Finally, we shared a € 9 lemon pie (excellent) and a € 8 trio of Belgian beer sherbet (good, but again overpriced).
Finally — very nice to have a view on the open kitchen, but weird to see a 10-​min fight between the chef and one of the waiters… Be careful if you wanna be in plain sight :)

Longtemps que je voulais essayer… et hop, à l’occasion d’un repas professionnel avec une belle épicurienne du pays du borchtch et du caviar, je me suis dit que c’était l’occasion rêvée.
Un petit tour sur leur site et, en deux-​trois clics la réservation est faite et confirmée.
J’arrive donc par l’entrée du petit comptoir dans la Galerie principale; un jeune homme charmant m’accueille et m’invite à m’avancer, plus loin, dans le restaurant. Là, un autre charmant serveur, un peu froid au début, m’installe à table. Ma convive me rejoindra quelques minutes plus tard et sera installée de manière charmante et professionnelle.
Nous décidons, malgré une description alléchante du lunch, de nous tourner vers la carte.
Ce sera :
— deux coquilles Saint-​Jacques en entrée: succulentes mais un rien trop cuites,
— 1 filet de sandre pour Madame: elle a adoré
— et une fricassée de ris de veau pour votre serviteur: parfaitement réalisée, un vrai sans faute!
— Le tout arrosé par un délicieux Viognier d’Uruguay.
— Nous terminerons par une île flottante: elle a readoré
— et un trio de sorbet aux bières belges: étonnant et très belle découverte.
L’endroit est magnifique, la nourriture exquise, le service correct et aimable.
Par contre, ce né sera qu’un quatre étoiles car le prix est nettement exagéré pour ce qui est proposé et le service est peu «coincé», mais je pinaille.
Conclusions: très bon, très beau, trop cher. Mais vraiment à recommander.
Ah j’allais oublier le top of the pop: la tapenade noire servie à l’apéro: une tuerie surtout sur les délicieux petits pains aux différentes graines (courge, pavot, sésame, …).

On né saurait s’arrêter au Restaurant des Galeries (Hôtel des Galeries), lorsqu’on flâné dans les Galeries du Roi. Passage incontournable, le Comptoir ouvre ses portes sur un restaurant, véritable écrin de modernité et prisme de lumières aux soixante couverts.
Architecture à 4 mains
C’est un duo d’anciens architectes, Camille Flammarion et Fleur Delesalle qui réinvente cet espace, anciens ateliers Hart, fournisseur de la Maison du Roi, auteur de la médaille de la Constitution. Après 175 années à frapper des médailles, ce lieu connaît une deuxième naissance et une nouvelle existence, à travers une géométrie contemporaine et un design immaculé. Le Restaurant des Galeries s’articule sur deux niveaux. Les murs blancs, le parquet et le mobilier en bois blond n’absorbent pas la lumière, généreusement servie par les vérandas, au contraire, ils la réfléchissent. Plusieurs salles rayonnent autour d’un patio. Ce côté épuré qu’on retrouve jusque dans les céramiques triangulaires aux murs est agrémenté du matériel de Presse, resté inchangé et intact pour le plus grand délice des amateurs de contrastes complexes et simples à la fois.
Parcours étoilé
À la tête du Restaurant des Galeries, on retrouve le chef français Julien Burlat dont le parcours en fera rêver plus d’un. Julien a eu l’immense privilège d’être formé par Monsieur Pierre Gagnaire, ce qui devrait déjà suffire à convaincre les moins farouches d’entre nous de goûter sa cuisine. Crillon, chez Alain Ducasse, Ambroisie chez Bernard Pacaud. Quand il se met à son propre chef, avec sa compagne, ils obtiennent une étoile avec Le Dôme à Anvers. À présent, il compte bien amener à l’Hôtel des Galeries les saveurs dont il a le secret.

Chacun de mes passages au Comptoir des Galeries a été un sans fautes!
J’ai eu la chance de déjeuner au comptoir comme au restaurant et je n’ai jamais été déçu.
Je me lance souvent dans l’éloge de ce restaurant, mais à chaque fois que j’y retourne, je réalise que je n’ai pas su employer les bons mots pour décrire la surprise gustative que m’offre chacun des plats!
Lorsque que je mange au restaurant, j’aime être surpris, et je sais qu’ici, Benjamin Lagarde (le chef), et ses deux acolytes savent à chaque fois me surprendre en me proposant des saveurs et des associations encore inconnues!
L’équipe en salle est à l’écoute, connaît le produit, et à toujours su m’orienter et répondre à mes questions avec patience et sympathie.
Gros plus pour le chef qui, lorsqu’il a le temps, prend le temps de sortir de sa cuisine pour chouchouter ses clients.

Voici l’adresse idéale pour déjeuner dans la célèbre Galerie du Roi à Bruxelles.
A l’intérieur, un cadre intimiste, une déco épurée et un grand espace lumineux.
Au menu, des plats délicieux, créatifs et de saison.
Petit plus pour la carte des vins natures.

My co-​workers encouraged me to have lunch there with them and I have to say, I was not disappointed! We had lunch on the tables that they had set up in the Galleries, and it was super cosy!
We asked for the Shrimp croquettes and the Crab Bun — delicious!
A bit expensive but worth the experience!

Ce soir nous sommes partis pour quelques heures dans un paradis caché du centre ville: le restaurant de l’hôtel de la galerie. En plein mois d’août à la recherché d’une belle terrasse en ville mais souhaitant éviter les grandes brasseries où le raffinement n’est souvent présent que dans la déco d’époque, nous nous retrouvons au cœur du centre ville mais à part. Comme protégés dans cette petite terrasse entre les maisons avec de la végétation pour nous transporter. Mais le plus impressionnant reste sans conteste la nourriture. Perfection des goûts, on revisite des classiques (né ratez pas les croquettes), on se laisse surprendre par la suggestion du chef, ou bien des entrées qui contentent les plus petits estomacs. Le tout accompagné par une sélection soignée des vins de chez titulus. Esprit comme à la maison avec des produits d’exception. Et que dire du service, parfait du début à la fin, jusqu’à une absolue compréhension (et geste commercial) quand le pauvre st Marcellin se retrouve trop avancé au milieu de cet été chaud. Que dire? Ce resto a rejoint direct notre top 3! Merci à eux (envie de le rester comme hôtel maintenant)

Nouvelle adresse dans la galerie du Roi. Un cadre magnifique pour déguster de très bons buns

Je né suis pas sûre d’être totalement 100% objective, mais j’adore Le Comptoir des Galeries.
Pour plein de raisons.
Tout d’abord, parce que cette adresse sauve le centre de Bruxelles d’un naufrage culinaire et propose aux touristes (enfin) quelque chose dont on peut être fier.
Ensuite, parce que, le comptoir donne aux non-​touristes une bonne raison de se balader dans la magnifique Galerie du roi.
Et puis, parce qu’il n’y aucun plat de la carte qui né me fasse pas littéralement baver et fondre d’envie…
Les cuisses de grenouille au réglisse (je me damnerai pour avoir la recette), le pâté en croute qui relègue aux oubliettes celui de ma grand-​mère pourtant maîtresse en la matière (bon ok Julien Burlat né joue pas tout à fait dans la même cour que ma grand-​mère), les îles flottantes, les calamars au piment d’Espelette…
J’ai l’impression que la carte a été faite juste pour moi (enfin c’est ce que j’aime bien croire).
Et puis enfin le midi, je craque pour les buns, les croquettes de crevettes ou de fromage mangés en vitesse au Comptoir (et tant pis pour l’enfumage).

Cela fait tout de même plaisir de se rendre compte qu’il y ai encore à Bruxelles quelques établissements où «on mange bien» !!!
Je né suis pas du tout «Centre Ville», donc quand ma Compagne me proposa d’aller un samedi soir au Comptoir des Galeries cela commencait mal…
Mais à l’arrivée, quelle bonne surprise !
— Personnel compétent et rapide.
— Entrées, plats & desserts: parfait !
— déco sympa et relax.
Alors pourquoi quatre étoiles et pas cinq ???
— Centre Ville: je né suis pas fan.
— Carte des vins bien fournie mais uniquement de vins français.
— Cuisine donnant dans le restaurant donc une certaine odeur de cuisine.
Mais malgré ces trois petits points, j’y retournerai dès que possible…:-)

Un lunch à 26 € et toujours aussi bon… peut-​être des jeunes pousses trop salées en accompagnement mais un tartare de truite saumonée top et un dos de cabillaud avec une purée de carotte délicieusement onctueuse, yumi !

We had a fabulous lunch at Comptoir. I convinced my sister and brother-​in-​law to try it. The lunch special was roast pintade with foie gras and morels! How on earth could you go wrong! We also had crudités (sliced trendily into thin ribbons) with a very simple but delicious bagna cauda sauce. There was also an asparagus soup. My brother-​in-​law had a foie gras dish that came with a sauce of the ethereal wild garlic leaves also known as ramsons. I wish I had taken photos for you. The space is very airy with lots of natural light. There is a visible kitchen all the way inside. Our lunch for three with plenty of drinks was $ 135, which I think is quite reasonable for what we got.

Un bon restaurant ouvert un dimanche soir de Pâques? J’en avais rêvé et le Comptoir des galeries l’a fait — et de façon magistrale.
Expérience parfaite d’un bout à l’autre. Réservation online (très pratique pour moi qui né raffole pas du téléphone !). Nous arrivons à trois à l’heure prévue. Nous nous retrouvons à une table sous la verrière, magnifique, faisant le lien entre le bar, le restaurant et l’hôtel.
On nous propose des bulles en apéro, on dit oui (nous né sommes pas difficiles sur ce point). Elles nous arrivent, fraiches comme il faut, accompagnées d’olives — puis de radis et de beurre quand notre commande sera prise.
Puisque j’évoque la commande, la voici. Nous partagerons trois croquettes de crevettes et trois croquettes de pieds de porc; suivies de ris de veau, cabillaud et sa sauce aux agrumes et entrecôte; finalisées par deux desserts partagés à nouveau: tarte au citron meringuée et tarte au chocolat légère. Pour arroser cela, un bon vin rouge, mais je né me rappelle plus duquel …
Les croquettes étaient bonnes. Mention spéciale pour celles aux pieds de porc, plus originales. Celles aux crevettes, moins inhabituelles en Belgique, sont cependant dans les meilleures mangées à Bruxelles.
Mon ris de veau était parfait. J’ai pu gouter les deux autres plats, rien à redire non plus. L’entrecôte est particulièrement bien servie (pour les grosses faims, c’est parfait). En accompagnements, nous avons eu des légumes racines, très bons, parfaitement relevés, et des pommes noisettes faites maison, un délice !
Les desserts … Absolument plus faim, mais la tarte au citron me faisait de l’œil depuis le début et je né regrette pas du tout de l’avoir prise !
Service efficace, discret, compétent.
Seul bémol, la carte des vins est très — trop — chère. Pas besoin de taper dans les prix pour avoir du bon vin. C’est cependant une tendance générale à Bruxelles que je déplore … Le nôtre faisait partie des moins chers, à 35 € la bouteille …

Passage express dans les galleries de La Reine/​du Roi, histoire de luncher stylé au CDG. Rien que l’intitulé me faisait baver, alors c’est clair qu’il fallait que je teste ce fameux bun à la poitrine de cochon laquée au miel. La formule lunch c’est une croquette au comté et une aux crevettes grises pour seulement 3 € de plus sur le sandwhich choisi. A ce prix-​là pourquoi se priver?
Assis au comptoir, face au cusinier et à quelques centimètres seulement de la friteuse, le seul bémol était dû à l’odeur de graillon relativement inévitable. Délicieuses croquettes pannées au panko. La poitrine de cochon aurait était sublime si elle n’avait pas été excessivement salée. Mais sinon endroit top top, pas aussi cher qu’en apparence du moins du côté «snack de luxe». Lire mon avis précédent pour le côté resto.

Très bel endroit, très bonne expérience.
J’y suis allé un jeudi soir avec ami. J’avais effectué une réservation (heuresement car apparement au téléphone, c’était déjà plein!) mais surprise, à mon arrivée la salle est à moitié vide (et l’est globalement restée). Etonnnant. Passons.
La soirée s’est très bien passée. Repas délicieux, service impeccable et aux petits soins. Bel endroit et je suis heureux de voir un tel restaurant dans les galleries. Espèrons que cela continue comme ça!
Nous pouvons voir la cusine à travers de grande vitre; ce qui m’a surpris car je né m’attendais pas à ça. L’endroit est chaleureux. La nourriture est très bien présentée et est délicieuse. Mon ami était également ravi. Cependant, il avait émis quelques réserves quand je lui avais suggéré un restaurant dans les galleries… Détrompez-​vous! Allez-​y!

Concept de Julien Burlat (étoilé du Dôme à Anvers) lancé durant l’été 2014 et j’ai enfin essayé pour un lunch mangé au comptoir. Pas mal et pas trop cher! Sympa le coté cuisine devant soi.
Bun (pain) maison cuit vapeur visiblement et en plus du resto ou du comptoir ils vendent des produits locaux belges et français. Enfin une adresse qui redresse la rue des Bouchers !

A contender for Brussels restaurant rookie of the year, with smartly executed dishes. Just needs a more diverse menu.

Si il y avait eu plus d’étoiles disponibles dans le rating de Unilocal ma note en aurait été que meilleure! C’est un parcours sans faute qu’a été ce diner au comptoir des galeries! Le service est discret mais efficace et bienveillant! De l’entrée jusqu’au dessert respectivement: calamars au piment d’espelette puis bar de ligne, pommes de terre rate accompagnés de cèpes pour finir sur une île flottante au caramel! le tout était réglé comme une horloge et surtout parfaitement exécuté. Cela fait plaisir de trouver un restaurant fin et sympathique dans un quartier qui aspire le plus souvent a des concepts diamétralement opposés…

I am a fan of that place !
Great food, choreographed in front of you. Great products, nicely prepared, and good wine suggestions.

Un boutique hotel, un restaurant gastronomique coaché par Julien Burlat (Dôme* à Anvers), et un comptoir offrant une petite restauration, voilà le nouveau concept qui a vu le jour dans ces Galeries qui n’en finissent pas de se dépoussiérer!
C’est Benjamin Lagarde qui prend le commandes de la cuisine, et dans l’esprit bistro du lieu, semble mettre un point d’honneur à né proposer que des produits de grande qualité et entièrement ‘fait maison’!
Pour une première visite, j’ai dégusté un lunch ‘sur le pouce’, au comptoir (on peut aussi profiter de petites tables disposées dans la Galerie): un bun garni de pastrami et moutarde américaine, précédé de deux magnifique et délicieuses croquettes (crevette et fromage). Le bun est maison, doux mais pas sucré, à la mie bien aérée, magnifique, et le pastrami est entièrement réalisé par la maison également! Une tuerie, vraiment! Simplement parfait et équilibré! Les croquettes étaient délicieuses également, croustillantes et pleines de goût; et l’ensemble forme un lunch de qualité et d’un rapport qualité-​prix (€ 9) imbattable!
J’ai très hâte maintenant d’aller goûter le bun au crabe et citron (pas du surimi à mon avis!!!), ou cet autre à l’anguille fumée et tapenade de tomates! Et ensuite se laisser tenter par le resto (la salle est magnifique)?!

Entrer au Comptoir des Galeries, c’est un peu traverser le miroir pour se retrouver dans l’univers de Normann Copenhagen. Moi j’adore (mais la moitié de mes pièces sont danoises, c’est inscrit dans mon ADN). C’est froid, du blanc, du bois, du noir et du pastel vert façon mosaïque sur le bar et en rappel de typo. Aussi surprenant que réussi, une presse à raisin trôné au milieu de la salle principale, comme si elle avait poussé là.
Mon expérience avec le service commence mal. Expliquons: si je né fais pas les yeux de lapin-​pris-​dans-​les-​phares (voire que je né pose pas la question), c’est peut-​être que je n’ai pas besoin qu’on m’explique ce qu’est une brunoise, un filet de barbue ou la différence entre chenin et chardonnay. Bön, je suis très fatiguée et j’ai faim, deux éléments qui né me rendent pas particulièrement clémente à l’égard de l’humanité. J’attends mon assiette de pied ferme. Entrée: toast aux cèpes sur brunoise de patanegra. Forcément c’est pas light, mais c’est délicieux. Le toast est plus proche du pain perdu salé que du toast, les cèpes sont généreuses et la patanegra est parfaite. Suivi d’une fricassée de ris de veau, accompagné de betteraves rôties. Si un jour on m’avait dit que j’aurais envie de redemander des betteraves tellement j’avais aimé ça… Le service se révèle impeccable. Le staff est éduqué (dans tous les sens du terme) un bonheur trop rare à Bruxelles. On mettra donc nos débuts difficiles sur le compte des invasions barbares en provenance de la rue des bouchers. Le point en plus: une solide sélection de vins au verre pour ceux qui né sont pas d’humeur pour la dive. Le point en moins: il manqué une pichenette d’ambiance mais, en même temps, on n’est pas certaine d’avoir envie que tout le monde débarque…

Les galeries royales n’ont jamais joué un grand rôle dans «mon» Bruxelles à moi. Les commerçants présents ici tentent plutôt d’appâter le touriste plutôt que le jeune local. Les galeries, j’y allais donc avec des amis, de passage à Bruxelles, le «wow» effect est facile mais garanti. Parfois, une sortie ciné à L’Arenberg (aujourd’hui Cinéma Galeries) nous poussait à faire l’effort. Du coup, quand j’ai entendu dire qu’un boutique-​hôtel allait ouvrir ici, accompagné d’un nouveau restaurant, j’étais curieux.
J’ai donc fait le déplacement hier. J’ai retenu mon soufflé rue des Bouchers en me faisant la réflexion classique «mais comment peut-​on raisonnablement choisir de s’asseoir ici? Le menu en russe sans doute…», me voilà devant l’entrée de l’Hotel des Galeries. À travers la vitre, je devine un mobilier sobre, un déco soignée, et un desk discret… déjà, ça me plait. Je passé le coin, entre dans la galerie de la reine, et découvre l’autre entrée, celle du Comptoir des Galeries. 3 secondes suffisent pour que le franc tombe. Le Comptoir… sur toute la longueur de la pièce. C’est l’esprit qu’on a voulu donner ici. Celui de prendre l’apéro avec les collègues, en mangeant un bun gourmet sur le pouce, debout, en se baladant avec son verre de pinard, conseillé par Raphaël, le sommelier.
Le cadre, ultra-​soigné, scandinave, me fait penser à Bouchéry. Sobre, clair, féminin, avec quelques pointes de vert (les logos, les cartes, le mobilier de la terrasse). Je commande mon bun-​poitrine-​de-​cochon-​laquée-​au-​soja. En attendant, je me ballade dans la partie «restaurant», grande, surprenante… un vrai puit de lumière. Ici, 50 couverts avec vue imprenable sur la cuisine-​vitrine où officie Benjamain Lagarde (La Paix, Bowery, Chalet de la Forêt) à partir d’un carte élaborée par Julien Burlat, chef étoilé français (le Dôme/​Anvers). Vous l’aurez compris, pour un dîner à-​la-​bonne-​franquette, on repassera… non, ici, on est dans la catégorie «bonne table» comme j’aime l’appeler.
Revenons à mon bun, une belle tuerie, gourmande et bien assaisonnée (une pointe trop salée — soja -)…une petite merveille que je dévore en 6 bouchées et qui coûte 8EUR. Qu’on se le dise, vous n’aurez pas mangé, mais c’est pas forcément l’idée du comptoir. Ici, place au plaisir gustatif, de ceux que l’ont né peut pas forcément s’offrir tous les midis… et c’est tant mieux.
Une expérience complète s’impose…je reviendrais rapidement pour goûter le vin et me laisser aller (je bois pas pendant le service, huhu).
Je retiens: un endroit magnifique (demandez de visiter le restaurant, ainsi que l’hôtel), dans le cadre des galeries, qui, adossé à ce comptoir, prennent un tout autre visage. Un très beau pari… et je suis carrément prêt à jouer le jeu.

Si je né mets pas 5 étoiles, c’est parce que mon ressenti n’est pas positif à 100%, en grande partie parce que mon système digestif n’avait pas résisté aux précédents assauts, et que mes choix au menu n’ont sans doute pas été les plus judicieux. A part ça, le projet de ce lieu est attrayant et super bien réalisé, même s’il souffre de prix assez élevés, en lien avec sa situation.
Pour la petite histoire, c’est Julien Burlat chef du restaurant étoilé Dôme à Anvers, qui supervise la cuisine du lieu. Mais c’est une équipe jeune qui le fait vivre, autour de deux axes: les vins et le terroir belge.
Ainsi, si vous rentrez par la galerie du Roi, vous passez par une partie bar à vin, où on vous sert aussi des sandwich et des croquettes belges (aux crevettes notamment, je testerai une prochaine fois!). En continuant, vous tombez sur la partie restaurant, avec sa vieille presse à médailles monumentale, sa terrasse intérieure complètement vitrée et les cuisines ouvertes derrière les vitres. Oui, parce que qui dit cuisine belge, dit notamment friture.
A côté du cadre vraiment impeccable (on sent le soucis du détail dans la déco), le menu est lui aussi alléchant. Que ce soient petits grignotages (on a testé le boeuf holstein maturé fumé et la saucisse au foie gras, légère déception pour le premier), entrée /​plats pour petites faims (j’ai goûté les gnocchi avec sa sauce aux herbes et burrata, pendant que certain s’étaient laissé tenter par les artichauds farcis et le crabe, tous très convaincants) ou les plats de consistance (le ferrat comme l’entrecôte ont convaincu, accompagné de petits poivrons farcis et de pommes dauphines à tomber par terre), tout est préparé avec des ingrédients de qualité et une volonté de faire ressortir les goûts «à l’ancienne», sans pour autant tomber dans la cuisine de bistrot. Il n’y avait malheureusement plus de place pour le dessert, mais je n’hésiterai pas, la prochaine fois, à sacrifier le grignotage, et peut-​être même l’entrée, pour me réserver pour ceux-​ci, parce qu’ils ont l’air alléchant.
Emplacement unique, décoration étudiée et ingrédients canons… Tout cela à un prix, qui se ressent particulièrement dans la carte des vins. Avec une bouteille de l’entrée de gamme pour 3 et un verre à l’apéritif, nous nous en sommes sorti à 70 euros par personne. Ce n’est pas «trop» cher, mais cela place le restaurant dans la catégorie «pas plus d’une fois par mois».
A tester à nouveau avec l’estomac en pleine forme, afin de voir si ce que je pense être bon réussi à me ravir comme cela devrait. Pourquoi pas au lunch (puisqu’ils proposent apparemment une formule à 2§ euros)?

Très bel endroit! Ça fait du bien à Bruxelles. C’est contemporain, frais et bourré de personnalité. L’atmosphère est très agréable. À la carte des choses simples et déjà incontournables. Comme les croquettes crevettes revisitées ou le très léger gâteau au chocolat (!!!). Sans parler de la carte des vins natures.