L’ocean

Je vais tenter d’être complète, car j’ai pu profiter non seulement de l’hôtel, mais également, à l’improviste, du restaurant (il faut dire que Le Croisic, au mois de décembre, bien que cela reste un charmant endroit, souffre d’un cruel manqué de vie et que, de fait, les restaurants ouverts né sont que trèèèèèès peu nombreux).
Je commence donc par l’hôtel. Bien que, de l’extérieur, rien né laisse présager des bienfaits que l’on va y trouver, il faut savoir que la situation géographique de l’établissement, juste sur l’océan, fait à elle seule un bonheur à savourer: aucun obstacle entre vos yeux qui mirent le paysage et les vagues qui viennent s’écraser en contrebas. L’accueil est souriant, volontairement prévenant. J’ai eu la chance de bénéficier d’une chambre dite «contemporaine» au deuxième étage (chambre 203) offrant tout le confort auquel on est en droit de s’attendre: chambre au mobilier épuré, coin salon, belle salle de bains claire et chaleureuse, literie de bonne qualité, terrasse au sud avec vue splendide et puis tous ces petits plus qui rendent la vie délicieusement plus agréable: cafetière avec capsules, mignardises apportées en chambre en début de soirée, peignoirs, chaussons… Le petit-​déjeuner, pris en chambre, s’avère juste ce qu’il faut, chacun peut y trouver son petit plaisir matinal.
(Je précise qu’il faut, à mon sens, éviter de réserver une chambre dite «tradition», même si celles qui portent ce nom sont de belle taille à l’instar des autres, la décoration est malheureusement trop vieillotte pour que l’on puisse s’y sentir véritablement bien).
J’en viens au restaurant. Comme je le disais plus haut, c’est un peu au débotté que je suis arrivée dans ce restaurant à une heure déjà bien avancée (plus de 21h00) et finalement, ce hasard a été des plus agréables. La salle, toute en baies vitrées, offre — surtout en journée — une vue sublime sur l’horizon; c’est moins vrai en soirée lorsque la nuit enveloppe l’atmosphère. La salle est large, aérée et les tables suffisamment éloignées les unes des autres pour que chacun y trouve ses aises. La carte se penche essentiellement sur les produits de la mer qui se trouvent bien traités et l’on se retrouve avec de belles assiettes gourmandes que l’on peut prendre le temps de déguster. En l’espèce, une sole meunière parfaite, dont on vous lève les filets à la demande, un turbot sauce Foyot à la cuisson maîtrisée, le tout agrémenté de petites coupelles d’accompagnements fins et savoureux. Le choix offert par la carte des desserts est succinct mais suffisamment affriolant pour qu’on se laisse aisément tenter. Ce soir là, choix a été porté sur un soufflé au Cointreau à la chaleur adéquate, à la saveur prononcée d’alcool et au côté aérien qui vient clore doucement une fin de repas. La carte des vins est large et plutôt judicieuse. En un mot, le repas reste un joli souvenir et donne l’envie de revenir se poser là et d’apprécier à nouveau un instant de plaisir gustatif.
Finalement, que ce soit pour l’hôtel ou la table, il né faut pas hésiter à s’arrêter dans cet endroit auquel je confère un soupçon de magie.

Tout est exceptionnel dans cet etablissement: la vue sur la mer, superbe, dans une salle magnifique et sobre, l’accueil chaleureux et sincère, la table avec des poissons (turbot, bar, sole etc) et crustacés excellents et bien cuisinés simplement avec des sauces superbes, et la cave avec des bons crus se mariant avec les plats. un excellent et sublime moment.

Très cher payé pour un repas médiocre avec vue magnifique.
Pour gogos qui aiment se faire plaisir en payant cher

Restaurant ultime pour manger du poisson et notamment:
— Sole meunière
— Bar en croûte de sel pour 2 personnes
— Turbot
Les filets du poisson sont levés devant vous avec beaucoup de professionnalisme.
Il faut compter 170 euros pour deux environ.