Couvent des Pères Dominicains

C’est dans ce monastère fait de briques et de bétons que les frères Dominicains nous ont permis d’écouter des chants de noël a capella. C’était juste magique et très beau a entendre… un peu de douceur pour nos oreilles, et, se laisser aller, se détendre…
Juste un luxe, je né connaissait pas ce lieu un peu a l’abri des regards mais a priori un joli lieu de promenade car très boisé.
La nuit tombante je n’ai pu découvrir cela, mais je repousserait prochainement.

Il est à bien des égards représentatifs de l’architecture religieuse des années 50 – 60 qui se veut résolument contemporaine dans ses lignes, ses symboles, ses matériaux; une architecture de son temps à l’image du message que veulent donner autorités ecclésiastiques de l’époque.
Son ordonnancement ouvert se démarque des cloîtres fermés autour d’une cour centrale. Béton, briques, verrières cubistes, lignes droites, angles saillants entre en confrontation avec le jardin qui l’entoure et ses arbres centenaires.
Il est inscrit à l’inventaire des Monuments historiques et classé «Patrimoine du XXe siècle». J’ai pour ma part un peu de mal à ressentir dans cette modernité poussée à son paroxysme le même recueillement qu’en entrant dans une église romane par exemple. Peut-​être me faudra-​t-​il encore quelques siècles pour l’apprécier pleinement.