En voilà un club qui porte mal son nom! Mais en même temps quel nom on pourrait lui donner? Ça c’est dur à dire… Toujours est-il que ce lieu a un principal et très gros avantage pour lui: c’est que quand tu y vas, quoi qu’il arrive, quoi que tu y trouve, c’est gagné d’avance, ta soirée a forcément déjà bien commencé et tu es, sauf erreur de ma part, bien disposé à faire en sorte qu’elle se poursuive encore et encore!!!
Paul B.
Place rating: 3 Lyon
Un autre pays, un voyage éthylique qui oscille entre l’Afrique et l’inconnu. Ici on y vient souvent avec 10 grammes(dans chaque bras); la porte est toujours ouverte ! Si vous avez des copines avec vous le prix de conso va baisser c’est certain mais attention aux mains baladeuses ! L’intello c’est une loterie, tu sais jamais sur quoi tu vas tomber; un bar vide et deux cadavres endormis sur le comptoir(oups, celui du fond vient de se casser la gueule sans se réveiller) ou une zoukmachine géante où ça frotte de partout et tu dois surveiller ta binch pour pas la renverser ! Niveau décor c’est minimaliste mais on s’en fout c’est pas pour ça qu’on y vient ! Mais pourquoi on y vient en fait? Ce qui est sur c’est qu’on a du mal à repartir !
Pauline G.
Place rating: 2 Lyon
C’est marrant parce que l’Intello, il est comme le cliché qu’on a des gens intellos: sombre. Et ça a pas l’air marrant, là, comme ça. Et alors en fait, l’Intello, figurez-vous qu’il aime Magic System et consorts. Oué. Et puis l’Intello, il a pas oublié qu’il avait des hormones: ce qui, pour les filles, est pas mal côté conso mais moins sympa quand on accroche pas plus que ça sur les câlins du(petit) matin dans les bras d’un inconnu. Et puis l’Intello, par contre, trop concentré qu’il est sur son«univers» intérieur, en a perdu son sens matériel: faudrait peut-être qu’on lui offre un essai sur«comment utiliser une serpillère». Mais bon, rendons à César ce qui est à César: les consos né sont pas excessives, et parfois, l’ambiance reggae/raggamuffin et enfumée peut avoir un certain charme.
Wendy S.
Place rating: 2 Lyon
Ah ! L’intello ! «Non, promis, je n’y remettrai plus les pieds» mais à chaque fois, par je né sais quelle magie du sort, je m’y retrouve très très tard dans la nuit, un peu éméchée pour né pas dire complètement faite, à me trémousser lourdement sur la piste au son du reggae répétitif et abrutissant. La dernière fois que j’y suis allée, je me suis même débrouillée pour perdre mon téléphone portable. J’imagine qu’il a du glisser de ma poche quand, exténuée je me suis allongée sur une banquette pour fermer les yeux. Je né l’ai pas retrouvé le lendemain. Cette expérience résume assez bien ma vision de l’Intello: je né sais jamais trop comment j’y suis arrivée ni comment j’en suis partie. Mais bon, en écrivant ces dernières lignes, tout bien réfléchi, je crois que demain ou le jour suivant quand je me retrouverai dans la même situation je mettrai de côté ces questions superflues et je me concentrerai sur le flot.