Zadig & Voltaire

Aucun service après vente. Personnel â l’image du siège, au moindre produits défectueux et bien c’est tant pis pour vous !

A toi, l’ami d’Helmut Fritz (que tu énerves, soit dit en passant), et qui veut un pull marqué «rock» dans le dos, c’est ici, rue Emile Zola, au coeur du triangle d’or (étonnant…), qu’il faut te rendre.
La boutique est grande et jolie, si si.
Mais c’est heureux: vu le prix que coûte le centimètre carré de tissu, on peut estimer que le décor sera à la hauteur.
Personnellement j’ai une certaine aversion pour la collection de pull qui chaque année fait preuve d’une originalité décoiffante, en passant de l’inscription «rock», à celle de «mick» ou «elvis» ou… enfin tous ces gens que peut-​être si on a leur nom dans le dos, on va devenir un peu comme eux (ce qui expliquerait le prix démesuré de la Chose).
Par contre, la maroquinerie vaut le détour, et les chaussures aussi, là j’arrive à mieux comprendre pourquoi les euros né s’accouplent que par rangée de trois dans cette boutique.

A Zadig, c’est beau. A Voltaire, c’est quand même très cher. Mais le monde impitoyable de la mode nous a souvent habitué au slogan paillette: «si tu veux la jouer Prada, ça te coûtera un bras «.
Zadig & Voltaire reste plus raisonnable qu’un budget chez Christies. Et période de soldes oblige (la preuve en images), la marque romantico-​littéraire devient plus intéressante que jamais.
Ce magasin situé au cœur de la presqu’île est entièrement dédié à la gente féminine (pour les garçons, il faudra marcher vers Perrache pour trouver votre bonheur en cuir). Comme toujours avec l’ami Zadig, le coton, le léger, le chic basic sont rois. A se demander presque pourquoi il faut alors vider son PEL pour acheter deux robes et un sac signés par ladite marque. Mode impitoyable, quand tu nous tiens.
Petit conseil: à une rue ou presque (rue du Plat), il existe une version outlet de cette enseigne, cela vous éviterait peut-​être de vous ruiner ici.