58 Qualité Street

Pour les fines gueules
Pour moi le meilleur restaurant du 5ème, les prix on un peu augmenté mais la qualité est incontestable. Une cuisine originale et savoureuse inspirée du monde entier, la carte change régulièrement. De délicieux vins et un service agréable. Décoration comme à la maison, un charme absolu pour ce petit restaurant où l’on cuisine devant vous (encore un gage de qualité). Merci d’être là!

Ce 3 est à lire comme un 3 et demi.
Disons que j’aurais mis un 4 pour le décor, rouge comme un film de Scorsese, avec son affiche de La grande vadrouille côtoyant une citrouille, et pour les très bons vins que j’y ai bu.
L’endroit se privatise et l’on y sert tapas et verrines pleines de produits de qualité, préparés fraîchement.
Mon trois vient de ma nette préférence pour les desserts proposés: un grand oui pour la mousse au chocolat et le cheesecake, tous deux alliant une texture intéressante (spécialement le cheesecake pas écœurant pour deux sous) et des saveurs marquées, un petit «peut mieux faire» pour les lentilles et les maki trop vinaigrés.

Après avoir poussé la porte de ce petit restaurant, le premier sentiment est de vouloir laisser son regard virevolter un peu partout tellement l’endroit est charmant.
Des boiseries ornant un plafond rouge, une rambarde en bois ciselé à l’étage, de vieilles portes colorées adossées au mur en guise de portemanteaux, tout ici laisse présager une belle soirée.
L’ambiance se prête au sourire, au bien-​être et aux confidences que l’on soit entre amis ou en couple.
Nous avons eu la chance d’avoir un serveur adorable, au petit soin, très souriant et drôle ce qui participe grandement à l’ambiance.
Venons-​en à la cuisine. Si j’avais une baguette magique, je garderais le lieu et les serveurs tels quels mais j’ajouterais une bonne dose de générosité en cuisine. Les plats sont ridiculement frugales…à peine de quoi satisfaire une entrée (mais les prix eux sont bien ceux d’un plat^^).
La mayonnaise des bulots est intéressante, mêlant classicisme et exotisme avec du gingembre et du wasabi mais elle reste cependant un peu fade.
Le carpaccio de poisson à la gelée d’orange est lui réussi mais en finissant son plat en deux cuillerées, on né se rend pas bien compte…
La bonne surprise, le dessert: un sundae maison avec café, glacé à la vanille, caramel au beurre salé et chantilly maison. Un délice bien que la chantilly aurait pu être plus sucrée pour assouvir les gourmands comme moi.
Résultats des courses, je reviendrais sûrement prendre un verre de vin mais pour y remanger, j’attendrais qu’ils se décident à servir des portions d’homme ;-)

L’ASSIETTE :
Belle et longue ardoise. On jongle entre les oeufs durs (2 €), les rillettes et la charcuterie, les viandes et les poissons crus, le traditionnel et l’exotique … Des influences assez variées donc, et un choix assez large qui donne envie de piocher au hasard de l’ardoise et de partager les assiettes entre tous les convives (si vous trouvez de la place sur la table).
Attention, certaines assiettes sont très «perso», à l’image du curry de gambas (qui contenait plutôt 3 crevettes que des gambas) avec ses deux petits bols riz/​curry ou de la joue de boeuf (20 €), dressée sur un petit lit de purée.
Assiette de Pata Negra (je n’ai pas demandé si c’était du Bellota) un peu chiche pour presque 16 €. Tartare de bavette au couteau très frais, très nature, puissant, bien qu’assez mal coupé. Quant à la polenta (5 € avec du parmesan), si le premier plat est arrivé crémeux comme annoncé, le deuxième était plus sec, plus friable.
Desserts pas franchement intéressants (6 € je crois). Poire pochée un peu seule. Rien de bien original. Ça manqué d’efforts.
LE VERRE: Qualité Street fait épicerie fine et caviste. Les bouteilles sont sagement alignées sur le mur, avec leur prix à emporter. Pour les glisser sur la table, ajoutez un supplément de 8 €. Pas mal de bouteilles assez accessibles, aux alentours de 25 €.
LE LIEU: Belle réussite. Vieil intérieur de bois rouge vif, mais pas agressif pour autant. La salle est très haute, et un miroir habilement placé (qu’on a presque du mal à deviner) lui donne une grande profondeur. Attention toutefois, les tables sont petites et très rapprochées: ce n’est sans doute pas l’endroit rêvé pour un repas en tête à tête.
Je crois qu’il y a une deuxième salle au fond qui peut accueillir une grande tablée pour les groupes (à vérifier).
LE SERVICE /​EN CUISINE: très accueillant, disponible et attentif. Pas d’erreur de ce côté là, ça fait du bien, car c’est de plus en plus rare. Le service est assez libéré, plaisante facilement, mais sans tomber dans le «on est pote».
EN CONCLUSION :
Avis assez mitigé je dois dire. Un lieu sympa et accueillant, à la croisée du resto, de la sandwicherie et de l’épicerie fine — caviste, des produits frais, mais trop d’irrégularités dans les prix (même si la plupart sont très raisonnables) et dans l’exécution. Un repas plaisant, mais qui se fait vite oublier.
Vous avez plutôt intérêt à réserver le week-​end (et également le lundi soir, dixit le patron).
ILS EN PARLENT

Des petites assiettes entre 4 et 10 euros
J’ai testé la soupe de poulet bouillon coco, c’était très bon, beaucoup de goût mais vraiment pas très copieux, du coup j’ai été obligé de prendre un dessert: «le cheesecake «
Il était comme je les aime, super léger/​aéré et citronné avec un biscuit au spéculos
PARFAIT !!!
Mes amis ont pris la mozzarella fumée, des assiettes de charcuteries, salades de lentilles, tout était très bon
Super endroit pour partager des assiettes a plusieurs sinon on reste un peu sur sa faim

Bof, décevant après tous les éloges que j’avais lus! Des cuisiniers très approximatifs et des portions sans générosité. Je commence des lentilles, les lentilles ont été mal cerclées et la portion est minuscule, quelques oignons rouges à côté, avec des gouttes de vinaigre sur l’assiette qui auraient du etre essuyées et un peu de mangue. Bref, pas vraiment incroyable même si ce n’est pas mauvais. La suite n’était franchement pas au niveau dans l’exécution: riz et poulpe. La plâtrée de riz est collée et mal cuite et réchauffée, là encore le cerclage est approximatif. Posés sur le riz, quelques miettes de poulpes se battent en duel. Vraiment décevant pour 13 €. La encore le goût est bon, mais l’exécution est ratée. Il n’y a manifestement aucun personnel compétent pour encadrer un personnel pas très formé. Je termine par une glacé maison. Le serveur s’offusque presque que je demande comment est faite la glacé, ce qui est pourtant une vraie question pour les glaces maison. Elle est assez quelconque, car pas turbinée à la minute, ce qui rend l’intérêt du «maison» assez relatif. La serveuse sympathique et efficace sauve un peu la mise.
Bref, très déçue par la cuisine. Il faut sans doute préférer les charcuteries qui semblent mieux. Le personnel en cuisine n’est vraiment pas assez formé. Il parait que le chef rentre bientôt, à voir donc à nouveau à son retour.

Petit bar à vins très sympa, bon accueil et une déco un peu rustique. Les menus sont écrits sur des tableaux, le long des murs, avec un choix de plats venant Des quatre coins du monde: on commence par un verre de vin accompagné de sashimis ou une assiette de crakers /​guacamole. Ensuite, le choix d’un plat chaud: lasagnes, joue de bœuf /​purée, etc ou alors rester dans le grignotage: plateau de charcuterie, plateau de fromage, assiette de mozzarelle
On peut terminer par un petit dessert maison: tiramitsu, cheesecake
50EUR pour 2 avec 3 verres de vin, 2 entrées, plateau jambon, plateau fromage 1 dessert et 1 café !
Seul bémol la serveuse un peu trop pressée de nous servir mais néanmoins souriante et polie !

Il m’aura fallu trois visites avant de finalement me décider a écrire un avis sur ce restaurant-​comptoir.
Il y a tout pour plaire au premier abord: cuisine ouverte, plats plutôt abordables et appétissants. Le quartier s’y presse et pas facile d’y trouver une place sans résa.
Toutefois depuis ma première visite, je suis très chagriné par le service. Il y a un très gros problème avec l’équipe ou la serveuse car il se dégage en permanence une «tension» a couper au couteau, et qui semble bien mieux assaisonnée en sauce piquante que leur tartare (ok, je suis nostalgique de celui du Verse Toujours).
Bonne surprise avec la joue de boeuf, un peu moins avec avec le poulet (cuit deux fois ?). Et à signaler, un côtes de Duras (Mouthes Le Bihan) vraiment intéressant.
Bref n’y allez pas si vous êtes trop sensible au service, sinon, ça reste un bon spot…
J’hésite à leur lancer le pavé dans la mare, je pense que je vais finir par le faire un jour, c’est trop dommage de gâcher tout ce potentiel. Je seconde en tous points l’avis révisé de Morgan.

Alors là non. Vous n’avez pas le droit de faire ça. Pas si vite !
Passer de 5 à 2 étoiles d’un coup pourra paraître sévère mais c’est à la hauteur de ma déception.
Mes 3 premières fois au 58 Qualité Street avaient été géniales. La cuisine était bonne, savoureuse, un chouïa inventive à des prix plus qu’amicaux, et le vin né m’avait jamais déçu. Ils avaient mis la barre très haut … Trop ?
Bref, j’y suis retourné avec 2 amis. Il faut d’abord noter que les prix ont pas mal augmenté; à titre indicatif, le prix d’un plat tourne maintenant autour de 15 euros (vs 11 – 12 au départ).
On a commencé assez simplement, en partageant d’abord une terrine et une assiette de jambons. Les deux étaient assez incroyables, il faut quand même le reconnaître. C’est après que ça se gâte.
J’ai commandé des travers de porc avec une purée de topinambour (15 €). On m’a amené une ardoise avec 2 minis morceaux de viande, et, très franchement, une cuillère à soupe de purée. Comparé à l’honnêteté des portions des premières fois (et aux prix, qui étaient alors plus bas), j’ai envie de crier au scandale …
… Mais pas autant que mes potes qui ont chacun commandé un tartare (15 €) et se sont vus servir à vue de nez, 70 – 80 grammes de viande chacun, le tout accompagné de 3 feuilles de salade et c’est tout. Heureusement qu’ils servent toujours du pain.
En parallèle, le vin rouge qu’on s’était vus conseiller par la serveuse était certes pas cher (17 euros la bouteille) mais c’est une constante chez eux; en revanche il était quelconque, assez décevant.
Enfin, dernier bémol: le service. Un exemple suffira: la serveuse débarque avec nos plats, cogne la tête d’un de mes potes avec une assiette et … se marre, pose les assiettes et se barre sans s’excuser. Clap clap clap.
Bref, je suis vraiment hyper déçu, j’avais totalement adoré cet endroit les premières fois et ils sont en train de tout gâcher, tout ça pour se remplir un peu plus les fouilles. Eh bien ce né sera sans doute plus grâce à mes deniers.

C’est un restaurant très sympa où sont servis des plats en portion moyenne pour 4 – 6 euros.
J’ai testé les makis coréens ainsi que le velouté de courge: c’était très bon !
En dessert, j’ai pris le Mont-​blanc aux châtaignes, c’était un peu sucré mais très bon aussi.
J’en ai eu en tout pour moins de 20 euros.

Je né peux que confirmer les avis précédents, cet endroit est un petit bijou et né devrait pas rester confidentiel très longtemps.
Dès l’entrée on est dans l’ambiance: murs rouges et tons chauds, poutres apparentes, lumière tamisée, cuisine ouverte sur la salle, produits du terroir disséminés (que vous pouvez par ailleurs acheter) et de nombreuses bouteilles à déguster trônent sur les étagères. Leurs prix sont d’ailleurs très doux puisqu’ils commencent autour de 6 € pour les plus abordables et montent jusqu’à 30 – 40 € (de ce que j’ai pu apercevoir). Nous avons opté pour une bouteille de Sesterce à 20 € qui se mariait parfaitement avec notre dîner.
On y vient pour déguster ces vins souvent inconnus mais plein de bonnes surprises, mais aussi et surtout pour la bonne chère. Et là vous en aurez pour votre argent! La carte est assez courte (bon signe) et les plats les plus classiques (joue de boeuf braisée) se mêlent aux plats les pris originaux (gratin de biche).
Pour ma part j’ai opté pour l’entrée et le plat du jour, et ce fut une fort bonne idée. Pour débuter, des Saint-​Jacques légèrement gratinées d’une panure au parmesan dans un bouillon délicieux. En plat, une pintade dont la cuisson était absolument parfaite, une purée de racines de persil aussi surprenante que savoureuse, et un jus de viande divin qui me ferait à lui seul retourner dans cet endroit. En dessert, un montblanc à la châtaigne qui a réussi à me faire oublier celui d’Angelina tant sa légèreté compense la quantité très généreuse.
Que ce soit pour partager une planche autour d’un verre, ou pour un très bon dîner, je n’hésiterais pas une seconde à le conseiller et à y retourner. Courrez-​y!

Contrairement à Ophélie et comme Morgan, je né suis pas une connaisseuse du quartier. Mais je suis d’accord avec eux deux: ce resto est une véritable pépite!
Le décor est singulier, fait de bric et de broc, dans des tons chauds. L’endroit fait aussi épicerie/​cave à vin, on y voit donc des bouteilles et de la charcuterie, ce qui lui confère un cachet certain. Les vins sont originaux (il y a des bouteilles que l’on né trouve pas ailleurs), et pour l’expérience que j’en ai eu, peu onéreux et très bons.
La carte est une merveille. Il y a à la fois des classiques revisités à la perfection (tartare maquereaux carottes pommes de terres ou encore un riz au lait au caramel au beurre salé) comme des plats plus originaux (un gratin de biche ou une soupe de clémentines/​île flottante poivrée par exemple). Je né les ai pas tous goûté, mais ils ont en commun d’être extremement bien exécutés, avec un choix apporté à la qualité des produits et à la présentation. Le tout sans prise de tête! A noter aussi qu’il est possible d’y manger de différentes façons: «tapas» en prenant plein d’entrées/plats à partager, entrée/​plat/​desserts, ou même grignotage (il y a des planches de charcuterie qui ont l’air folles).
Ah oui, et le prix: 22 euros pour un plat, une entrée et un dessert partagés et du vin… Incroyable mais vrai!
Unilocaleuses et Unilocalers, courrez-​y avant qu’il né soit trop tard…

Quel drôle de petit restaurant…
J’adore ce quartier où se nichent moult pépites. Le Qualité Street en est une, découverte grâce à un «gentleman gourmet averti».
Déjà, rien que le nom interpelle, rappelle des souvenirs d’enfance. On se revoit plonger la main dans la boîte métallisée rose pour en sortir une poignée de bonbons emballés dans un joli papier coloré. Ca a un côté rassurant. On a confiance.
La devanture a du caractère, avec de belles lettres sérigraphiées. On a envie de pousser la porte, né serait-​ce que par curiosité. On est accueilli par un gros jambon en entrant (une charcuterie pendue en vitrine :)) et des étagères remplies de bouteilles de vin de toutes les robes. Forcément, on est inspiré et motivé à trouver une petite place sur une chaise en bois ou au comptoir.
Ce lieu est presque magique (un peu comme le sac de Mary Poppins, vous voyez ?): à l’intérieur, c’est étriqué et ouvert en même temps. Peu de place pour se frayer un chemin jusqu’à notre table. On fait presque un créneau pour s’asseoir mais une fois installés confortablement, on né mange pas pour autant dans l’assiette du voisin. Vous conviendrez que c’est mieux. Mais alors, d’où vient ce sentiment d”espace? La hauteur sous plafond est hors-​norme grâce à un balcon et une mezzanine inaccessibles qui entourent la salle. Murs rouges, balcon, affiches rétro (certes, de denrées)? On a presque l’impression de déjeuner dans un théâtre-​cabaret à la fin du 19ème…
Et la carte? Foie gras, salade de calmars, tête de veau, lasagne de légumes (pas réellement des lasagnes, plutôt un gratin avec aubergines et tomates fraiches, crème et fromage, le tout bien gratiné), gratin de biche (fondant…), etc. Quant aux desserts, ils sont excellents ! Le cheesecake à base de lait fermier et émietté de speculoos (servi avec de la confiture à la framboise maison) est juste à se damner… Si crémeux, si dense, au bon goût de lait… Et je tiens à dire que suis trèèès exigeante pour les cheesecakes !
En plein coup de feu, le service est vraiment très rapide. Si vous avez une question, il faut avoir de bons réflexes pour choper un (e) serveur (euse). Surprenez-​les en posant votre question ou partageant votre requête en italien :) ! Bref, retenez qu’ils sont très sympathiques, des funambules du service pour se mouvoir sans rien casser entre deux tables.
Ce que je pourrais reprocher au lieu? Le manqué de place…
Ce qui m’a fait pétiller? Le charme du lieu !
Ouvrez la boîte de 58 Qualité Street; c’est un lieu accueillant qui réchauffe en ces temps hivernaux. Je suis séduite.