La Cantine du Busca

Ca, c’est typiquement un bar de quartier qui remplit toutes ses promesses.
On entre, et c’est chaleureux, il y a des citations diverses et variées griffonnées partout sur les murs, jusque dans les toilettes.
L’accueil est chaleureux: Cathy est la, ou sinon, sa fille, tout aussi adorable.
j’ai été amenée à y trainer parce que le local de mon club de plongée est à deux pas; Et c’est toujours un plaisir de venir chez Cathy.
Ambiance ultra chaleureuse, bières fraîches et pas chères, même le dimanche soir (!). En soirée, tous les habitants du quartier viennent se rafraîchir en terrasse, tout le monde se connaît et se salue, et les «on prend un verre» deviennent vite des 12 verres…
Bref, c’est un vrai plaisir de venir ici, entre amis ou en famille, pour profiter du calme et des derniers rayons de la journée.

J’adore ce lieu emblématique de la place du Busca ! On y arrive vite avec la ligne 2 !
Ambiance de quartier assurée !

J’ai tourné dans tout le quartier pour trouver l’adresse de mon assistante sociale préférée, et j’ai repéré ce café resto autour de la place.
J’y vais pour un café m’ajouter à deux clients.
Dans un décor modeste quelques tables sont déjà dressées pour le déjeuner. Ici, on mange du couscous et un menu est proposé à partir de 11,50 €. Un piano droit sur lequel dorment deux cuivres laisse présager quelques soirées musicales.
La pièce est découpée de murs rouges où sont placardées à la craie diverses citations d’auteurs plus ou moins grands. On y découvre du Nietsche comme du populaire aphorisme, des proverbes chinois ou quelques éclats de mots de clients.
La patronne me sert mon café et m’explique d’un air las que sa fille est à l’origine de cette littérature.
Comme il est parfait, je reprends un petit noir tout en déchiffrant les murs: je n’ai pas mes lunettes et ce n’est pas toujours facile. Mais, il y en a un peu partout des phrases et des bons conseils, jusqu’à la trame des étagères à boissons.
La devise de la Cantine du Busca, «C’est par le bien faire que se crée le bien être» est incrustée, elle, dans l’enseigne.
Et comme je songe à tous ces mots, j’en oublie même la lecture de La Dépêche.