Vanessa Bruno

Marre des «Petits créateurs» qui font des «petits haut» et des «petites robes» à des gros prix. Pourquoi cet abus du mot «petit»? Pour nous convaincre que ce sont des petits achats? Alors, oui, c’est parfois assez joli, oui, mais objectivement, c’est souvent assez moche, aussi. Pour une robe au-​dessus de 500 euros, vous avouerez que c’est dommage. Bonjour la petite robe, qui approche la moitié d’un smic et parfois un smic complet.
Maintenant, quand la boutique porte un nom et prénom féminin: Vanessa, Isabel, je me méfie: je me dis: ma poule, prudence, regarde les étiquettes.

Moi avant j’habitais à Paris, mais ça c’était avant…
Quand je suis arrivée à Toulouse j’étais un peu… parisienne.
Je croyais qu’il n’y avait aucun magasin à la mode, que des trucs de luxe vaguement ringard (oh la vilaine snob!).
Mais je voyais toutes ces nénettes passer avec leur sac à paillettes Vanessa Bruno et je me disais «Mais elles vont toutes à Paris les toulousaines, c’est dingue!».
Pour vous dire si j’étais con, quand je suis arrivée de Paris…
Et puis un jour j’ai vu passer une fille avec un sac en papier Vanessa Bruno, le sac qu’on vous donne quand vous achetez un truc et là j”ai enfin compris qu’il y avait un magasin à Toulouse.
Il est caché (le fourbe) dans une toute petite rue à un angle de la rue Saint Georges, mais ça y est je l’ai trouvé!
C’est un très beau magasin comme tous, mais celui là fait plus loft que hôtel particulier comme ceux de Paris.
Bien évidemment ils ont les fameux sacs, mais leur collection de maroquinerie est aussi sublime dans des tons pastels délavés, hyper doux.
Et les chaussures… et les tailleurs pantalons… et les tops en dentelles… et les petits pulls…
Mais pourquoi ils en ont mis un à Toulouse???

The place pour trouver un magnifique cabas à pailletes, celui que tout le monde à Toulouse veut mais qui en fait n’est pas si facile à trouver. Maintenant que vous avez l’adresse de la boutique, plus aucune excuse. En revanche, il va falloir économiser un peu, un cabas Vanessa Bruno, ce n’est pas un cabas acheté au marché